Cette page est pour vous qui désirez communiquer sur un sujet qui concerne le jazz (vous exprimer sur un concert, annoncer une date, vendre, donner des disques ou autres … )
Tournée des podiums le long du lac, , pour écouter une ultime fois :
- Bria Skonberg (tp), Nicki Parrott (b, voc) avec Paolo Alderighi (p) et une participation sur deux morceaux de Gunhild Carling ;
- Jon Faddis et les jeunes gens de l'Université de Stanford, avec un solo du maître sur Tin Tin Deo dans le suraigu.
- Niki Haris, magnifique, dynamique et émouvante ? sous les yeux de Nicolas Gillet.
Davina and the Vagabonds :Concert de clôture. Davina Sowers attaque au piano Ain't that a shame . Mais, une fois encore, on n'entend pas le piano à Torre. Ce sera réglé, deux morceaux plus tard. Davina et ses vagabonds nous emmènent au bout de la nuit de la Nouvelle Orléans, sur la musique de Fats Domino et du Professor Longhair.
Une découverte, que cet orchestre de très jeunes musiciens du Minnesota, avec de bons solistes : Davina Sowers, elle-même, (voc, p),et aussi le trompette Daniel Eikmeier et le bassiste-chanteur Michael Carvale.
À l'année prochaine, et longue vie à JazzAscona.
Michel LALANNE et Jacques BESSE - depuis l'hôtel Garni Sport d'Ascona.
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
Ils traquent jour et nuit, quasiment au péril de leurs vies, le moindre chorus, la plus infime note bleue. Ils ne veulent rien manquer.
Avides de scoops, ils s'infiltrent sous chaque chapiteau. Leurs oreilles de connaisseurs, grandes ouvertes, avalent tout solo immédiatement analysé, apprécié, commenté et classifié. Pour notre très grande satisfaction.
Un travail de pro qui se devait d'être salué.
Bernard JOUAN - Président du Jazz Hot Club Bassin Arcachon (JHCBA)
Note du Site : Jacques Besse et Michel Lalanne communiquaient, chaque jour, leurs impressions et coups de cœur . Ceux-ci sont publiés, en exclusivité, sur cette page Forum-Réagir du site internet du Hot Club de France (lire leurs 9 messages, ci-dessous) .
Christian Sabouret, lui, prépare un compte-rendu détaillé de JazzAscona 2012. Il sera publié dans un prochain numéro du Bulletin du HCF.
The Australians : Septet qui joue un répertoire mainstream ,avec fougue, sous la direction du batteur Antony Howe - déjà rencontré à Ascona - et dont le soliste principal est le trombone Dan Barrett. Petit transfuge, classé citoyen australien d'honneur, le très bon pianiste hollandais Harry Kanters, résident en Suisse, est un habitué d'Ascona.
Et enfin, le sympathique Sébastien Girardot (émigré à Paris), qui assure tous les soirs la partie de basse aux jams sessions de l'hôtel Tamaro.
QUELQUES AUTRES DÉCOUVERTES :
La chanteuse romaine Sylvia Manco, venue avec ses musiciens habituels : Nous citerons l'excellent saxo ténor Luca Velotti, au swing solide et plein de punch et Humberto Amesquita (originaire du Pérou) qui nous a donné quelques solos saignants au trombone. Sylvia chante les standards américains, en s'accompagnant au piano dans un style original inspiré de Teddy Wilson, ce qui surprend lorsqu'elle interprète les airs de Fats Waller : I'm gonna sit right down?. Hors des sentiers battus un hommage à Ray Charles sur One mint julep ? chanté !
Charly Antolini and the jazz ladies :Charly Antolini,le toujours jeune batteur Suisse (75 ans !) s'est entouré d'un quatuor de dames. À coté de Lindy Huppersberg - déjà vue à Ascona avec Patrick Artero et Mathias Seuffert - trois découvertes :
-La jeune pianiste coréenne Gee Hye Lee, à qui on peut prédire un bel avenir,
-La saxophoniste Stéphanie Lottermoser (de Munich), dont nous avons apprécié son long solo sur Girl Talk et,
-La chanteuse Nina Michelle (Canada) à la belle voix rauque.
Un Stéphanie et Nina a fini le set par une surprenante imitation des Andrew Sisters sur Bei mir bist du schön.
Un petit groupe qui dégage une joie de vivre communicative.
Michel LALANNE et Jacques BESSE - depuis l'hôtel Garni Sport d'Ascona.
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
Elle est à la fois une spécialiste de Jelly Roll Morton et pratique, avec dextérité, le stride (Down in Honky Tonk town). Tommy Sancton's New Orleans Legacy Band: Un orchestre de sept musiciens qui a opté volontairement pour un répertoire des plus traditionnels. Pour cette tournée, le clarinettiste Tommy Sancton a choisi le trompettiste Clive Wilson, le très exubérant trombone Ronnel Johnson, Walter Harris - Encore un très bon batteur de NO que nous ne connaissions pas ! - et les vétérans Lars Edegran au piano et Richard Moten à la basse.
-La controversée chanteuse Erika Lewis - une petite blonde, un peu raide et mal fagotée - , avec toutefois une voix qui sort de l'ordinaire et de bonnes inflexions, dans le style du blues d'autrefois. Nous l'avons beaucoup aimée, mais certains de nos amis pas du tout.
Un surprenant mais attachant gumbo!
Message personnel : Shaye, joue nous un peu de cornet sur scène, comme à la jam de l'hôtel Tamaro!
Une mention spéciale pour la chanteuse Denise Gordon qui ammène une petite touche antillaise, indispensable au melting-pot néo-orléanais.
Une fois de plus, que de nouvelles têtes et que de vitalité dans cette cité, pourtant lourdement frappée, qu'est New Orleans.
Michel LALANNE et Jacques BESSE - depuis l'hôtel Garni Sport d'Ascona.
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
- Paolo, fraîchement débarqué à Ascona, connu comme spécialiste de stride, nous a surpris par l'évolution de son jeu vers un certain dépouillement, proche de Teddy Wilson. Butterscotch
- George, notre crooner de service, est toujours aussi agréable à écouter au violon, tant en soliste qu'en accompagnateur. Son joli jeu est dans la tradition d'Eddie South et Stéphane Grapelly.
- David véritable métronome a évoqué Charly Christian sur Seven come eleven.
Le set s'est terminé avec la présence sur les deux derniers thèmes de Nicolas Montier, qui s'est déchaîné au ténor. Hélas, il n'est programmé qu'à la guitare pendant ce festival.
Niki Haris Quartet featuring Wycliffe Gordon
Niki a été retardée par les connections aériennes entre les Etats-Unis et Ascona ! Elle n'a donc pu chanter qu'au cours du second set. Mais, quel professionnalisme, quel punch ! Elle nous a enchantés, une fois de plus, sur des balades : Gee baby, This can't be love ou le très romantique Oops ! Son final déchaîné sur le Down hearted blues, nous fait regretter, une fois de plus, qu'elle ne chante pas plus souvent le blues.
Le quartet, qui nous a irrités pendant le premier set, en attendant Niki Harris - quasiment en dehors de l'esthétique attendue à Ascona - a fourni un superbe accompagnement à la chanteuse. Nous avons alors été heureux de retrouver le pianiste Aaron Diehl, Wycliffe Gordon et Herlin Riley, dans des rôles qu'ils avaient si bien tenus, il y a deux ans ici même.
Une anecdote : L'amour de Herlin pour Ascona, qui fait en ce moment la navette tous les jours entre Paris,où il enregistre un disque avec Ahmad Jamal, et Ascona où, le soir, il nous éblouit sur la scène.
Antoinette Clinton, dite Butterscotch, est une jeune artiste qui s'est fait comme spécialité d'accompagner son jeu au piano, ou à la guitare,avec ses cordes vocales qui jouent une partie de batterie et de basse (technique dite de beatboxing). Le résultat est extrêmement surprenant, le travail à accomplir étant considérable.
Nous avons retenu sa version de My funny Valentine au piano. Qu'en pensez-vous ?
Michel LALANNE et Jacques BESSE - depuis l'hôtel Garni Sport d'Ascona.
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
- Wycliffe attaque à la trompette sur Indiana et fait passer un frisson dans le public! La suite avec Sunny side (vocal et trombone) nous ramène à des schémas plus connus chez les amateurs de Wycliffe. Un bouleversant Hello Pops! - composition personnelle de Wycliffe * - suivi de Black and Blue, toujours à la trompette et au chant. Et là, nous sommes entrés vraiment dans l'hommage !
- Herlin Riley, sur la scène du Chiesa (sous l'église d'Ascona), nous donne toujours de grandes émotions. Le meilleur batteur actuel accompagneavec flamme et swing, et là encore, Wycliffe Gordon a un partenaire à sa mesure. Il fut le dynamiteur de Swing that music avec dès l'intro un renversant solo où sa batterie chante. Wycliffe, de son côté, se saisit d'une trompette à coulisse! : Un instrument qui permet à l'artiste de faire la fusion de la trompette et des glissandos du trombone.
- Ehud Asherie, très à l'aise dans ce nouveau rôle, tira son épingle du jeu, en prenant sur chaque thème, un long solo, remarqué par le public et apprécié par son leader. Il est en vedette sur un rag - titre non encore identifié - accompagné seulement par Herlin Riley.
- Nous découvrons le jeune bassiste, Yasushi Nakamura, new-yorkais d'adoption, qui accompagna solidement le tromboniste et pris quelques bons solos ... À réécouter.
Le concert s'acheve avec un You rascal you, pris sur tempo très rapide avec vocaux divers de Wycliffe Gordon - avec clin d'œil à Cab Calloway - et duo explosif entre Wycliffe et Herlin. Le choc!
* Il faudra penser à publier les paroles émouvantes de Hello Pops.
Bria Skonberg meets Warren Vaché :À la sortie de ce concert d'anthologie, nous sommes allés écouter le duo du professeur (Warren) et de l'élève (Bria) sous la haute direction de Nicki Parrott. Quels moments délicieux nous ont donné les deux solistes dont l'entente est évidente (voir chronique (3) de samedi 23 juin).
Davis Rogan est bien présent à Ascona - nous l'avons vu écouter Wycliffe Gordon - mais nous ne savons pas encore quand et où il se produira.
Les habitués de la Nouvelle Orléans nous ont dit le plus grand bien de ce pianiste. À suivre ?
Michel LALANNE et Jacques BESSE - depuis l'hôtel Garni Sport d'Ascona.
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
Voici quelques vidéos sur lesquelles Matthias Seuffert, clarinettiste, m'apparaît particulièrement excellent :
- Perdido Street Blues par le Matthias Seuffert South Side Special, enregistré en 2009 au Whitley Bay International Jazz Festival. Un morceau dans lequel il reproduit le phrasé et le vibrato de Johnny Dodds de manière étonnante.
- Mojo Blues , au même festival, est un enregistrement à la clarinette qui atteint des sommets !
- Oh Peter , par Matthias Seuffert's Rhythmakers, enregistré au Whitley Bay Classic Jazz Party en 2011.
Matthias Seuffert est aussi saxophoniste alto et saxophoniste ténor. C'est avec ce dernier instrument qu'il a accompagné la chanteuse Cécile Mc Lorin, comme, par exemple, dans Anything Goes ,en tant que Matthias Steuffert Sextet, qui est en fait l'orchestre de Jean-François Bonnel.
On peut trouver quelques informations intéressantes le concernant sur son Site Internet, apparemment non mis à jour depuis 2005.
Matthias Seuffert, musicien (bien) inspiré, a manifestement beaucoup écouté les grands clarinettistes noirs. Swinguant et heureux de jouer, comme le montrent nombre de ses vidéos.
Ralph BALLMER
La trompettiste canadienne Bria Skonberg et la contrebassiste Nicki Parrott étaient les leaders d'un octet très international, puisque leurs partenaires étaient : le violoniste George Washingmachine (Australie), le pianiste Ehud Asherie (New York), le guitariste Dave Blenkhorn (Australie et Langon), le batteur Guillaume Nouaux (Arcachon) et deux autres souffleurs, le saxophoniste Nick Hempton (Australie) et la vedette du groupe - et du festival - Warren Vaché (NY).
Tous les regards convergent vers Warren Vaché, à Ascona comme partout ailleurs, dès qu'il embouche son cornet.D'humeur joyeuse, voire facétieuse, il nous offrit une prestation de haut niveau avec de longs solos ciselés - quelle magnifique sonorité ! - , un duo vocal avec Nicki Parrott, et plusieurs chases avec son élève, Bria Skonberg.
Le programme a été conçu par Nicki, qui dirigea sa troupe avec autorité et précision. Nous avons particulièrement remarqué : le solo piano d'Ehud sur High Society entièrement en stride - les interventions à la trompette bouchée de Bria - les vocaux des deux chanteuses et George Washingmachine sur Blue moon-Blue love - Nick Hempton à l'alto sur Indiana - David en duo avec Warren sur une délicieuse balade (non- identifiée !). La section rythmique (Ehud, Nicki, David et Guillaume) fut au-dessus de tout éloge.Osmose réussie où chaque intervention était marquée du sceau de la haute qualité de chacun des membres du groupe. Standing ovation, bis, re-standing ovation et finalement triomphe. Un seul vaincu : l'orage qui a frappé pendant la première partie du concert.
Tricia Evy quintet:Tricia Evy, charmante guadeloupéenne, nous a fait déguster un cocktail très international, mariant standards du jazz, sambas brésiliennes, chansons françaises jazzées, musiques créoles. Elle a une belle voix, de la présence et un évident désir d'improviser (nombreux passages en scat).
Nous avons pu l'écouter hier à deux reprises :
- la première, avec son trio et le jeune et prometteur saxophoniste Olivier Defays
- la seconde, invitée par le groupe The Australians , comprenant le très bon pianiste Harry Kanters. Dans un contexte plus étoffé et uniquement jazz, Tricia nous a encore plus séduits.
Tricia Evy, une heureuse découverte pour nous.
Michel LALANNE et Jacques BESSE - depuis l'hôtel Garni Sport d'Ascona.
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
Elle l'a démontré hier soir. Un style original, à base de block chords, surprend puis séduit; voix bien posée, diction parfaite et répertoire alternant grands classiques et thèmes un peu oubliés.
La rythmique assure : le jeune français Mathieux Allamane, solide bassiste, et le japonais Fukushi Taïnaka (dr), musicien très expérimenté et resté fidèle à la tradition swing. Son invité, comme la veille, était le saxophoniste australien Nick Hempton. Dans un style parfois un peu plus moderne (plus classique au ténor qu'à l'alto), il nous a intéressés sur Blue and Sentimental, Pennies from Heaven ou Day in, Day out.
Michel LALANNE et Jacques BESSE
En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.
Son répertoire est constitué essentiellement de standard jazz, souvent aujourd'hui oubliés (Blue Moon). Elle revisite aussi avec beaucoup de goût, le répertoire des Beatles (Day by day) et même de Michael Jackson (Killin'). Elle est accompagnée par une rythmique attentive, dirigée par le très bon pianiste Marcel Schefer - auteur de nombreux solos pleins de musicalité - et avec le renfort de Claudio Bergamin (trompette et bugle) qui, à l'évidence, a pas mal écouté Clark Terry.
Comme nous avons depuis toujours décidé de ne jamais dire de mal des musiciens, nous ne parlerons pas de la prestation du trompettiste Till Brönner.
Par contre, en fin de soirée, une heureuse découverte : le saxophoniste australien Nick Hempton (ténor et alto). Il était l'invité du trio de la pianiste et chanteuse Champian Fulton. Nous en reparlerons plus tard, car nous avons bien l'intention de les revoir à plusieurs reprises.
Michel LALANNE et Jacques BESSE- En exclusivité pour le Site internet du Hot Club de France.