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Samedi, 20 novembre 2021 - dans le cadre de Jazz in La Garenne - le Hot Sugar Band avait organisé avec Nicolle Rochelle un show autour de la jeune Billie Holiday. Nicolle a déjà joué ce rôle, par exemple avec les Suisses du Yerba Buena Swiss Orchestra qui avait fait sa tournée d'adieux avec ce spectacle. Elle y est parfaite, le répertoire de Billie Holiday convenant parfaitement à ses talents vocaux. Et, je préfère ces chansons-là à ses roucoulements à la Joséphine Baker ! Donc beaucoup de plaisirs, mais peu de nouvelles surprises autour de Nicolle Rochelle, notre Star.
Je tenais, plus particulièrement, à vous parler du Hot Sugar Band que je connaissais peu, à l'exception de leur brillant trompettiste Julien Ecrepont. Ce soir là, il a fait les délices d'Irakli, présent au concert ! Comme nous sommes dans une période où nous célébrons les jeunes et brillants pianistes français (Pablo Campos, Jean-Baptiste Franc, César Pastre, Nirek Mokar), je vous donne un nom à rajouter à cette galaxie : Bastien Brison. Son solo sur Chopin' no Chopin dans un style voisin de Monty Alexander était superbe. Il nous faut aussi signaler Jean-Philippe Scali swingant altiste, Corentin Giniaux brillant à la clarinette, et toute la section rythmique avec Jonathan Gomis (batterie), Vincent Simonelli (guitare) et Julien Didier (contrebasse).
Cette brillante phalange a enregistré un CD : Eleanora (prénom de Billie à l'état civil).
Un seul regret : Ce soir là, Pas d'entracte à La Garenne-Colombes, COVID oblige. Et, c'est bien dommage... on aurait pu souffler un peu et se désaltérer ! Jacques BESSE Membre du Hot Club de France Photo : Nicolle Rochelle avec deux musiciens du Hot Sugar Band : Vincent Simonelli (gu) et Corentin Giniaux (cl). Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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Je vous annonce la création de DUKE FOR EVER Mon Nouveau Quintet Consacré à la musique de Duke Ellington.
Fidèle à mes ensembles de saxophones, la section mélodique est constituée de deux saxophones : alto et baryton. Ce sont deux voix essentielles et caractéristiques de la musique du Duke. Pour moi, Claude Tissendier : alto et clarinette. Pour Philippe Chagne : baryton et clarinette basse. Notre section rythmique est assurée par mes fidèles Jean-Pierre Rebillard à la contrebasse et Alain Chaudron à la batterie. Laurence Allison est notre chanteuse, tant pour les interventions en soliste que pour les parties orchestrales avec les saxophones. Notre répertoire est axé sur la période des années 40-50 qui correspond à l'arrivée, dans l'orchestre de Duke Ellington, du compositeur-arrangeur Billy Strayhorn.
Un enregistrement de Duke for Ever est prévu dans les prochains mois.
Claude TISSENDIER - Musicien et Leader Photo de ClaudeTissendier (Fred Vielcanet) - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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Jean-Marc Berlière (président du Hot Club du Gâtinais) nous a organisé une première en réassemblant - dimanche 21 novembre 2021- la phalange qui avait accompagné Leslie Lewis lors d'une croisière mémorable. Donc premier concert à terre pour cet orchestre ! Pour parler de Leslie Lewis, je vais laisser la parole à Rhoda Scott. Voilà ce qu'elle en dit, dans la pochette de Funky Ella (l'album) : Que dire de Leslie Lewis. Avec sa voix incomparable, elle peut faire ce qu'elle veut, et tout ce qu'elle fait avec est fait avec le meilleur goût musical, que ce soit le style ou pour l'usage de son merveilleux instrument vocal. Elle chante jazzy, funky, grave, aigu. Quand les choses sont si bien dites, pourquoi ne pas citer. N'est-ce pas ?
Quelle était donc cette phalange qui l'accompagnait ? - La rythmique : Robert Ménière à la batterie (qui s'est merveilleusement appliqué à jouer “ en douceur” pour s'adapter au climat de ce concert) et Raphaël Dever à la basse (quelle sonorité, quel drive...). Ils sont de grand niveau. Raphaël Lemonnier, au piano, est un brillant accompagnateur - comme on le savait de son passé avec China Moses puis avec des chanteuses cubaines) au discours plutôt concis allant à l'essentiel. Certains pourraient être moins touchés par son jeu de soliste. - Et puis les souffleurs : André Villéger au saxophone ténor, à la sonorité proche de celle de Paul Gonsalves et magnifiquement inspiré, déployant des phrases chantantes et savamment tournées. Nicolas Montier au saxo-alto, dont il joue tout aussi merveilleusement que du ténor, mais dans un style parfaitement adapté à cet instrument, plus volubile, plus “gracieux”, tout en conservant une sonorité charnue et un jeu tout aussi affirmé et tout aussi intéressant. Leurs contre-chants ou réponses à Leslie étaient parfaits, leurs solos se situaient dans la même ligne : retenue et flamboyance à la fois.
Merci au Hot Club du Gâtinais pour sa programmation. En espérant que, pour les prochains concerts, les dernières places disponibles (le Covid continue d'effrayer certains amateurs) seront occupées. Si la salle n'affichait pas complet pour Warren Vaché-Harry Allen, puis pour Les Haricots Rouges …. Nous n'en rajoutons pas plus, car nous ne voulons nous fâcher avec personne !
François ABON et Jacques BESSE - Membres du Hot Club de France
- Photo (c) Anne Bouscaillou - de gauche à droite : André Villéger (ts), Nicolas Montier (as), Leslie Lewis (voc), Raphël Dever (b), Raphël Lemonnier (p) - Robert Menière (dr) est caché par Leslie Lewis. Cliquez sur le visuel pour l'agrandir.
- Le Hot Club du Gâtinais est affilié au Hot Club de France. | |||
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L'excellent trompettiste et chef d'orchestre Michel Bonnet a eu la bonne idée de créer une nouvelle formation dans l'esprit des petites formations du pianiste Teddy Wilson des années 1935-1940. Cette formation intitulée La Suite Wilson donnait son premier concert dimanche 14 novembre 2021, au Petit Journal Saint-Michel sous l'égide du HCF Paris. La photo montre la composition de l'orchestre avec (de gauche à droite) : Laurent Vanhée (contrebasse), Mathieu Vernhes (saxo-alto et clarinette), Nicolas Montier (saxo-ténor), Félix Hunot (guitare, vocal), Jacques Schneck (piano), Antonella Vulliens (vocal), Jean-Louis Guiraud (drums,voc) et Michel Bonnet (trompette et leader) *.
Lors de ce concert, nous avons pu entendre les morceaux suivants, avec pour la plupart par Antonella Vuillens au chant : Embraceable you, More than you know, My Man, It's a sin to tell a lie, What a night, what a moon ,what a boy, Eeny, Meeny, Meiny, Mo, What a Moonlight Can Do, I Never Knew, Oh Lady Be Good (chanté par Jean-Louis Guiraud), Zaza, Coquette (chanté par Félix Hunot), Jack the Bear (avec une époustouflante partie de contrebasse de Laurent Vanhé) , Victoria Stride…
Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est réussi ! J'avais eu l'occasion de visionner le teaser enregistré chez notre ami Claude Perrolle - récemment décédé - et le résultat fut ici encore bien supérieur à mes attentes. L'orchestre swingue d'une façon magistrale. La chanteuse Antonella bien en place, ne cherche pas à imiter Billie Holiday, sa voix est claire et bien posée. La section rythmique est extrêmement efficace et soudée. Outre Jacques Schneck et Félix Hunot dont nous connaissons les qualités, j'ai été particulièrement impressionné par le jeu et le son monstrueux de Laurent Vanhée à la contrebasse, ainsi que par le druming de Jean-Louis Guiraud, à la fois puissant et sobre.
Les solistes sont impeccables, Nicolas Montier toujours très inspiré au ténor (solo remarquable sur Victoria Stride), Mathieu Vernhes, jeune musicien, clarinettiste virtuose, fulgurance du phrasé à la Barney Bigard, swinguant à l'alto et Michel Bonnet, leader, et remarquable trompettiste.
Les musiciens vont enregistrer un album fin novembre 2021, que j'aurai le plaisir de produire sous mon label Camille Productions. Sortie prévue au premier trimestre 2022. Michel STOCHITCH Camille Productions *Photo de l'orchestre La Suite Wilson : Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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La Suite Wilson, c'est sous ce nom que l'entreprenant Michel Bonnet présentait, dimanche 14 novembre 2021, au Petit Journal Saint Michel (Paris 5e) - pour la première fois en public et avec le soutien du HCF-Paris - son dernier-né : un orchestre de 7 musiciens et une chanteuse. Ce groupement illustre la musique que Teddy Wilson a enregistrée dans les années 30-40, souvent avec Billie Holliday en vedette.
A Paris nous voyons régulièrement Michel Bonnet (trompette), Nicolas Montier (saxo-ténor), Jacques Schneck (piano) et chacun connaît leurs éminentes qualités, une nouvelle fois confirmées ici. Nous n'allons donc pas nous étendre sur ces musiciens que nous avons déjà découverts et redécouverts.
La chanteuse Antonella Vulliens - elle est italienne et nous vient de Lausanne - est une vraie chanteuse de jazz dans son style personnel. Bien sûr, elle a écouté Billie et cela s'entend, mais elle ne cherche pas à l'imiter et sa voix, très agréable, s'insère très bien dans l'orchestre ! La grande surprise du concert fut le batteur Jean-Luc Guiraud. Il vient de Toulouse où il a été longuement le batteur du Tuxedo Big Band. C'est un batteur super swinguant, qui s'est inspiré de Big Sid Catlett dont il a la frappe percutante et élastique très caractéristique. Felix Hunot à la guitare - beau son et tempo implacable - et Laurent Vanhée à la contrebasse - puissant et nuancé - complètent la section rythmique, au total assez impressionnante... Last but not least, le petit jeune - pas si petit que cela - Matthieu Vernhes (fils de Dominique Vernhes) qui tient remarquablement le saxo-alto et la clarinette. Sur les deux instruments, il possède une belle sonorité et ses interventions sont toujours de bon goût.
Le programme ? Vous allez bientôt le découvrir, car La Suite Wilson sera enregistrée avant la fin novembre 2021 (par Camille Productions). Et nous espérons aussi que vous aurez la chance de les entendre prochainement dans un autre concert public . Au fait, nous avons beaucoup aimé leur version de Jack the Bear (de Duke Ellington) qui met en valeur Laurent Vanhée à la contrebasse.
Ce fut une excellente soirée ! Longue vie à La Suite Wilson
François ABON et Jacques BESSE - Membres Du Hot Club de France Photo : Antonella Vulliens (voc) , Jacques Schneck, de dos (p), Michel Bonnet (tp). Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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Comme annoncé sur Forum-Dates, Irakli a organisé au Centre Culturel Marcel Pagnol de Bures-sur-Yvette (91), jusqu'à dimanche 28 novembre 2021, Une exposition sur Louis Armstrong. Je vous en recommande la visite, car elle est extrêmement intéressante pour nous, amateurs de jazz, avec des photos, des instruments, des revues et de nombreuses informations. Irakli est, en France, le plus grand spécialiste - et admirateur - de Louis Armstrong.
À cette occasion Irakli y a fait, le mardi 16 Novembre 2021, une présentation relativement courte de la musique de Louis Armstrong - une heure et quart - qui s'adressait au public non connaisseur qui y assistait.
Voici la liste des morceaux qu'Irakli avait sélectionnés pour faire connaître Louis Armstrong à ce public : Hello Dolly, Chimes blues (King Oliver), Muskat ramble, Cornet chop suey (Hot Five), West End blues (Hot Five), Swing that music, La vie en rose, Ramona, Indiana (1/6/56), It's a wonderful world, When it's sleepy time down South (1955), Tight like this (Hot Seven). Ces morceaux couvrent toute la carrière de Louis de 1923 à 1969. Jacques BESSE - Membre du Hot Club de France - Louis Armstrong Angel (1957) - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir | |||
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Le trompettiste Patrick Artéro a décidé d'arrêter ses activités de musicien. Il s'en explique dans un message dont nous publions ici quelques extraits :
" Je tenais à vous dire que j'avais eu beaucoup de chance tout au long de ma carrière, au cours de laquelle j'ai pu rencontrer des musiciens extraordinaires qui m'ont poussé à faire ce métier. Une superbe aventure de près de soixante années. Depuis le moment où j'ai débuté professionnellement, en 1965, j'ai eu le bonheur de rencontrer et d'accompagner non seulement des artistes formidables de toutes nationalités, mais aussi de travailler sous la houlette de grands chefs d'orchestres. J'ai pu ainsi voyager presque partout dans le monde. On m'a aussi remis quelques belles « médailles » que j'ai reçues avec grand plaisir et dont je suis très fier * . Mais l'aventure touche à sa fin ! Car depuis le temps que je me démène avec mes problèmes dentaires, que l'on arrivait tant bien que mal à rafistoler. Après avoir recherché les meilleures solutions pour résoudre cet état, je suis à présent comme cet entraîneur de boxe qui ne veut pas que son poulain se fasse déglinguer devant un beau parterre, et qui jette l'éponge sur le ring… je deviens ici mon propre Sparring partner ! Je vais arrêter de souffler dans mon instrument car j'ai vraiment trop mal quand je joue et, parfois je ne parviens même plus à contrôler le son… Je suis très serein quant à cette décision qui est mûrement réfléchie. Je préfère partir la tête haute. Je n'ai nul besoin d'empathie, ni de compassion et encore moins de pitié. Car, ce message n'est là que pour vous signaler qu'il ne faut plus compter sur moi en tant que musicien. Amis musiciens et amateurs de Jazz, vous resterez de toute manière dans mon cœur ! " Patrick ARTERO Ex Trompettiste - Photo : Amitiés... de Patrick Artéro - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir
* - Patrick Artero a reçu le Grand Prix du Hot Club de France 2014 pour le CD (autoproduit) : Patrick Artero et le Paris Swing Orchestra jouent Louis Armstrong Cliquez sur le visuel du CD pour lire un condensé de la chronique d'André Vasset, parue dans le Bulletin du HCF 636 de Décembre 2014. | |||
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Guillaume Nouaux avait produit deux CD : l'un avec des clarinettistes : Guillaume Nouaux and The Clarinet Kings (Prix Spécial du Jury HCF 2019) , l'autre avec des pianistes : Guillaume Nouaux and The Stride piano Kings (Grand Prix du Hot Club de France 2020). Mais, la situation sanitaire n'avait pas permis la réalisation des concerts publics correspondants La sortie de notre enfermement nous a permis d'écouter enfin en Live, l'un de ces trios qui n'existait jusqu'à présent que par le disque. Ce fut Dimanche 31 Octobre 2021 dans le cadre d'un concert organisé, à Montargis,par le Hot Club du Gâtinais.
Guillaume n'est venu que 15 fois à Montargis. Mais Luca Filastro, jeune et brillant pianiste italien, est déjà venu trois fois en France... en 10 ans d'activités ! - Nous avions découvert Lucas Filastro il y a quelques années à Ascona et fûmes à l'époque surpris par son talent et sa technique. Il est capable de jouer soit stride - comme dans le disque de Guillaume Nouaux - soit dans le style d'Earl Hines, voire parfois en Block Chords comme Milt Buckner. Ce jeune homme, de 29 ans, n'a hélas enregistré qu'un seul disque en solo : Handfull of keys. Ce soir-là, à Montargis, beaucoup de stride de sa part et quelques évocations d'Earl Hines. Comme, par exemple, sur Rosetta où il a enchaîné brillamment les deux styles. - Guillaume Nouaux fait chanter sa batterie et accompagne ses solistes en jouant dans le style de ses grands parrains : Ce sont souvent les batteurs de La Nouvelle Orleans (Babby Dodds ou Zutty Singleton, pour parler de ceux de la première génération). Mais c'est aussi parfois de Gene Krupa : son introduction sur Jubilee fut un brillant clin d'œil. - Esaïe Cid - déjà entendu cette année à Montargis, lors du concert d'ouverture, ainsi qu'à La Nouvelle Ève - a beaucoup de chance : Quel confort d'être soutenu par des batteurs comme François Laudet et, ce soir, par Guillaume Nouaux ! Son style a beaucoup évolué. Je me souviens de l'avoir entendu, il y a quelques années, quand il jouait beaucoup de notes. Son style s'est assagi et il joue plus Swing. Il revient ainsi à un jazz naturel et sa partie de saxo-alto - ou de clarinette, pour quelques morceaux seulement - fut entièrement dans cet esprit, avec des solos mélodieux et un parfait apport pour le choix de thèmes, tous dans la tradition Swing. C'est avec ce type musique qu'il avait commencé sa carrière et il nous montre qu'il peut y revenir... et de belle manière.
Merci à Jean-Marc Berliere - Président du Hot Club du Gatinais - et à Guillaume Nouaux, pour l'organisation de ce Grand Concert ! Petit message à Luca Filastro : Reviens vite en France ! Jacques BESSE Membre du Hot Club de France - Ce commentaire a été réalisé avec l’aide de François Abon - Vice-Président du HCF-Paris - qui assista également au concert. - Illustration : Guillaume Nouaux Trio à Montargis ( Photo J.M. Berlière) . De gauche à droite : Luca Filastro (p), Essaïe Cid (as, cl), Guillaume Nouaux (dr, lead). Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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Le 14 octobre 2021 L'Umlaut Big Band s'est produit à Brest dans le cadre de l'Atlantique Jazz Festival avec comme programme : Umlaut Big Band plays Mary Lou Williams. Je ne connaissais pas grand-chose de cet orchestre, mais je savais que, malgré son nom étrange, il ne s'agissait pas d'une formation pour fête de la bière, mais d'un Big Band composé de musiciens issus de la musique classique. Choisir de rendre hommage à la grande Mary Lou Williams est déjà une démarche sympathique car cette remarquable musicienne est aujourd'hui trop oubliée. Je dois dire que, dans l'ensemble, j'ai passé une bonne soirée. La section de (5 !) saxophones possède une sonorité d'ensemble qui rince l'oreille et il en est de même pour les trois trompettes et deux trombones. Tout est remarquablement en place et l'orchestre sonne magnifiquement, il est vrai fortement aidé par le talent de Mary Lou. Le répertoire a surtout donné la part belle aux arrangements swingants dont certains jamais enregistrés. Les solos étaient en général plutôt courts. Je tiens cependant à signaler trois solistes qui ont retenu mon attention : La trompettiste Pauline Leblond (photo) évoquant un peu le jeu de Rex Stewart, Geoffroy Gesser au saxophone ténor, velu tendance Cobb, Matthieu Naulleau au piano. Mais je dois aussi dire combien l'orchestre fait un peu guindé (influence du classique ?), ça ne rigole pas … même si cela se déride sur la fin. Tout est un peu raide, tout semble tracé au cordeau. Et cela m'attristait beaucoup de voir le batteur Antonin Gerbal (photo), sans doute excellent percussionniste, garder les yeux rivés sur sa partition, comme dans sa bulle, aux antipodes des batteurs de jazz des orchestres auxquels ce répertoire était destiné.
J'ai lu la chronique que Laurent Verdeaux avait consacrée au CD Umlaut Big Band Plays Don Redman (Bulletin du HCF N° 679) et je dois dire que j'y retrouve bien le côté contrasté que l'audition de cet orchestre inspire. Mais, en résumé, j'ai eu plaisir à entendre cette formation - malgré toutes les réserves formulées ci-dessus - pour sa musicalité si ce n'est son swing et pour le choix de son répertoire. Claude BISSERIEX Membre du Hot Club de France - Illustration : Sébatien Beliah (b), Antonin Gerbal (dr), Pauline Leblond (tp), Alexis Persigan (tb) . Photo : Lea Lanoë . Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. - Un double CD Mary’s Ideas : Umlaut Big Band plays Mary Lou Williams vient de paraître. | |||
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Pour son 25e anniversaire Boogie au Haras, la manifestation de Beuvron-en-Auge (F.14) Basse Normandie, portée par Philippe David, son fondateur, a une nouvelle fois comblé les amateurs de ce style festif. Elle se déroulait, comme chaque année, au Manoir & Haras de Sens.
Comme toujours un plateau très international de pianistes était proposé dont : - La talentueuse chanteuse et pianiste néerlandaise Anke Prevoo qui joua à fond avec le public la carte de l'humour et de la proximité. - L' Autrichien Christoph Steinbach très en vue en solo, comme en duo avec notre Nicolle Rochelle superbe de grâce et de punch. - Le Barcelonais Lluis Coloma, pour sa part, s'est montré à la hauteur de sa réputation grandissante avec, à ses côtés le natif de Detroit : Sax Gordon (photo), dont la technique et le "gros son" ont transporté l'auditoire. - Côté français, Jean Pierre Bertrand nous a, une nouvelle fois, fait admirer son style fleuri, que ce soit en solo sur de l'Albert Ammons, ou en duo avec Jean-Paul Amouroux et leur pugnace interprétation du Sheik.
Quant à la section rythmique - Manolo German à la contrebasse et Stephane Roger (dr) qu'on ne présente plus - elle impulsa tout au long de la soirée un swing généreux et communicatif.
Que continue donc à vivre et à prospérer le Boogie Woogie : à Beaune , à La Roquebrou et... à Beuvron-en-Auge. François ROUSSIN Membre du HCF Paris - Illustration : Sax Gordon (Ph : Caroline Alden) - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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Par hasard, en allant faire mes courses au marché de Versailles, je tombe sur une affiche pour : Un concert de Marie-Laure Celisse et César Pastre au Bistrot du Boucher, mardi 17 octobre. Vous savez, ce bon petit resto à coté d'Au chat qui prise. Marie-Laure Celisse, je ne connaissais pas, mais César, je le connais bien : c'est le jeune qui joue du piano dans le Big Band de Michel Pastre ou de l'orgue pour accompagner les chanteuses. Aucune annonce sur internet, une publicité à l'ancienne. Et pourtant…
Marie-Laure Celisse chante le Jazz. C'est très agréable mais surprenant pour nous car elle ne chante qu'en français ! Son répertoire ? Des chansons françaises : La vie en rose (Édith Piaf), La belle vie (Sacha Distel), Dansez sur moi (Claude Nougaro), le Blues du dentiste (Boris Vian), Douce France (Charles Trenet) ... Et aussi des chansons américaines, mais traduites en français : Elle prend le RER A au lieu du A train (Take the A train), La RN7 au lieu de Route 66. Elle chante N.O.U.S. au lieu de L.O.V.E. Elle chante sa Fiévre sur Fever. Marie-Laure Celisse joue aussi fort bien de la flutte. C'est d'ailleurs son métier dans la musique de l'armée française ! Elle a un extraordinaire accompagnateur en la personne de César Pastre. Et, comme ils ne sont que tous les deux, on entend longuement César sur son piano électrique. Comme je le trouve sensationnel à l'orgue...je me suis délecté.
Une superbe soirée. Comme vous l'avez tous raté - sauf le président François Desbrosses qui était avec moi - sachez que ce n'est pas très grave : Marie-Laure Celisse et Cesar Pastre rejouent au même Bistrot du Boucher Mardi 2 Novembre 2021. Attention ! premier set à 19h30. Jacques BESSE Membre du Hot Club de France - SI vous ne pouvez pas venir à Versailles, sachez que Marie-Laure Celisse et César Pastre ont édité un CD en compagnie de très bons invités (Patrick Artero, Carl Schlosser…) : Marie-Laure Celisse & the Frenchy's
- Marie-Laure Celisse et César Pastre (Photo : Patrick Martineau) : Cliquez sur le visuel pour l'agrandir | |||
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Le premier festival de l'association du blues 0' swing fut une belle réussite sur le plan artistique. Tous les habitués de nos concerts ne se sont pas déplacés. Dommage ! Mais d'autres sont venus et ont écrit : Ce fut une grande réussite, le choix de la diversité des orchestres était judicieux. Le public a été comblé et conquis (Jean-Claude et Françoise Roux).
Il y avait 8 orchestres dont 4 constitués de musiciens jamais venus en Orléanais pour du blues O' swing. Les musiciens habitués se sont surpassés : Les Blues Guitar Brothers, Nikki & Jules, Youssef Remadna Blues Band, Three Blind Mice. Mais les musiciens nouveaux venus n'ont pas voulu être en reste : Tout d'abord, deux orchestres venus du Sud-Est (Montpellier – Perpignan) avec des jeunes hyper-talentueux : - The Washin' Machines, un quartet dirigé par le pianiste Auguste Caron - The Timber Men Stompers, un quintet dirigé Arno Gauchia, chanteur et guitariste. Puis, originaire de Louisiane et maintenant parisien, René Miller joua en trio un blues où l'on sentait le vécut. Enfin, pour clore en beauté ce festival, faire vibrer le saxo soprano de Sidney Bechet et nous faire découvrir Casbah - une composition rarement jouée du maître - ce fut le Olivier Frank Quintet : Magistral ! Pierre INGRIN – Membre du Hot Club de France et Directeur Artistique de : du blues O’ swing Photo : The Washin' Machines au du Blues O' Swing Fest : Auguste Caron (p) Gilles Berthenet (tp) Ezéquiel Célada (cl) Arthur Defrain (wb, dr) . Cliquez sur le visuel pour l'agrandir | |||
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Normalement, les cabarets de Pigalle sont spécialisés dans des spectacles de Music-Hall avec de jolies filles peu habillées et beaucoup de plumes. L'absence de touristes à Paris fait que les cabarets recherchent d'autres types de spectacles afin d' attirer les Autochtones que nous sommes. Et donc, nous voilà - jeudi 30 septembre 2021 - avec quelques-uns de nos jazzmen préférés à La Nouvelle Eve, un endroit assez inhabituel. Bon, c'est un peu cher ! Mais, pour un spectacle de rentrée à Paris, pourquoi pas ?
Pierre Christophe vint donner un set pendant le dîner en piano solo. Très inspiré d'Erroll Garner et plein de classiques : Body and Soul, Stardust, How high the moon…. Ce n'était pas dans le programme ! Il fut chaleureusement applaudi et il le méritait.
Le Big Band de Michel Pastre avec sa superbe section rythmique emmenée par François Laudet, ses brillants solistes : André Villeger (alto), Fabien Mary et François Biensan (trompette), Patrick Bacqueville (trombonne) n'est pas une surprise. On adore ses chanteurs : Patrick Bacqueville, Philippe Duchesne. Et surtout son invitée Nicolle Rochelle qui fut superbe sur I Cry for You, entre-autres.
Mais, l'apothéose fut le danseur à claquette Kendrick Jones. Il n'est pas bien vieux mais Il nous rappelle, par son swing, ses pas glissés et sa gestuelle, le grand Jimmy Slide. Kendrick Jones est un superbe danseur, un grand showman. Quelle belle prestation ! Merci Michel et merci Nicolle de nous l'avoir ammené. Deux autres bons danseurs Edwige et Karl ont aussi animés la soirée. Mais le Grand choc pour les anciens fut de revoir le grand Jimmy Slide, incarné par un de ses excellents disciples.
Vive le jazz à Paris...et en Banlieue ! Jacques BESSE Membre du Hot Club de France - Le danseur Karl à La Nouvelle Eve - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir - L'ensemble de ce spectacle était organisé par Swingmood
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Le groupe South 61 s'est souvent produit dans notre région. Notamment à Gan : au Château de Viven, et maintes fois chez Jacques Morgantini.
Samedi 2 octobre 2021, à l'Atelier du Neez de Jurançon (F.64), nous avons enfin renoué, en public, avec cette musique que nous aimons et qui nous manquait. L'orchestre South 61 nous a offert un concert très joyeux et festif. Du Blues et du Rythm'n blues, celui qui nous donne envie de danser : Ray Charles, Aretha Franklin, Otis Redding, Freddy King, Jimmy Cliff, Bill Withers, Nina Simone...
South 61 est un groupe dont le leader - Remy Cathala - a su harmoniser la cohésion de ses musiciens. Nous avons notamment apprécié : Un duo désopilant harmonica/sax (Christophe Aubin/Christophe Suarez) ! Une pianiste remarquable (Valérie Malafosse), une solide section guitare basse/batterie (Eric Allair/Marc Girard) et une chanteuse (Christelle Riou) dont la très belle voix et le punch ont fait l'unanimité dans le public.
Je suis ces musiciens depuis de nombreuses années et Je les ai trouvés en net progrès. Ils sont maintenant très professionnels.
Bravo ! ELYETTE SAULIERE Membre du Hot Club de Pau - Photo de l'orchestre South 61 . De gauche à droite : Valérie Malafosse (clavier), Christophe Aubin (harmonica) Rémy Cathala (guitare et leader) Christelle Riou (chant) Eric Allair (guitare basse) Marc Girard (batterie) Christophe Suarez ( sax) - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir.
- Ce concert était organisé au profit du Téléthon
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Django Reinhardt a beaucoup joué dans le quartier Pigalle à Paris (9e). Il y a même résidé. C'est ce que nous avons découvert au cours d'une balade guidée, préparée par Philippe Baudoin* et organisée en collaboration avec les Conseils de quartier du 9e arrondissement. C'était, Dimanche 5 septembre 2021, dans le cadre de l'inauguration de la plaque commémorative au 14, rue Chaptal, qui fut le siège du Hot Club de France et de la revue Jazz Hot.
Les différentes étapes de cette Ballade Django-Reinhardt - indiquées sur le plan ci-dessus - furent les suivantes : Départ devant le bar-restaurant Le Django (place Kaspereit) - Domicile du 6 rue Frochot (rue privée) - Bal Tabarin (34-36 rue V. Massé) - Bar Le Cancan (32 rue V. Massé) - La Roulotte (62, rue Pigalle) - Brick Top's puis Doïna (66, rue Pigalle) - Bricktop (73, rue Pigalle) - Domicile : Hôtel (2, rue Duperré) - Domicile (32, blvd de Clichy) - Hôtel Royal Fromentin (11, rue Fromentin) - Le Monte-Cristo (8, rue Fromentin) - Le Grand Écart puis Les Nuits Bleues (7, rue Fromentin - Brasserie Le Mansart (1, rue Mansart) - La Boîte à Matelots (10, rue Fontaine) - Le Hot Club de France et Jazz Hot (14, rue Chaptal) - L'Annexe (15, rue Chaptal).
Le groupe de 12 personnes dont j'ai fait partie était guidé par Philippe Baudoin* lui-même, assisté d'Isabelle Marquis. Le pianiste Jacques Schneck participait également à cette visite.
J'ai beaucoup apprécié cette Balade où j'ai appris de nombreux détails très intéressants au sujet de la présence parisienne de Django Reinhardt. Dans un quartier où j'ai longtemps résidé, j'ai pu aussi constater combien Pigalle s'était transformé et ne présentait plus maintenant le même attrait artistique.
Pierre ROBIN - Membre du Hot Club de France *Philippe BAUDOIN Musicien et Historien du Jazz Ballade Django Reinhardt à Pigalle - (c) Philippe Baudoin : Cliquez sur le visuel pour l'agrandir | |||
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Notre regretté Jacques Morgantini produisait régulièrement des émissions radiophoniques sur le thème : Le Jazz Authentique et ses Légendes
Elles étaient diffusées sur la radio locale EIPM ( Euro - Info - Pyrénées - Metropolitan - 96.6 Bearn).
Cette radio, qui aime passionement le Jazz et le Blues, rediffuse actuellement, plusieurs fois par semaine, ces émissions de Jacques Morgantini : - Les Mercredi et Samedi, de 16 h à 17 h (même émission). - Le Dimanche de 11 h à Midi. en Podcast Vous pouvez écouter ces émissions EN PODCAST sur le Site internet de Radio EIPM. Elles y seront renouvelées au fil des rediffusions. Elyette SAULIERE Secrétaire du Hot Club de Pau - Jacques Morgantini lors d'un enregistrement : Cliquez sur le visuel pour l'agrandir. | |||
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Le jeune pianiste américain Joe Alterman vient de publier un nouvel album : The upside of down / Live at Birland *
Enregistré en public (2019/2020) - juste avant la pandémie, il me parait aussi bon que ses précédents.
On peut écouter les plages sur le site internet de Joe Alterman . Parmi elles : - The upside of down qui rappelle Georgia sunset de Joe précédemment publié, Georgia on my mind et One good turn d'Erroll Garner - Pretty eyes pretty smile où se conjuguent des influences d'Erroll Garner, d'Ahmad Jamal et de Monty Alexander. - Don't forget to love Yourself en piano solo, composé en collaboration avec le pianiste Les McCann.
Sur le site de Joe Alterman , on peut également : Acheter et Télécharger chacune des plages, Commander le CD
Raphaël AUBIN Membre du Hot Club de France * The upside of down / Live at Birland sera chroniqué dans une prochaine édition du Bulletin du HCF - Cliquez sur le visuel pour l'agrandir | |||
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Le Bacos Hot Cruisers a fait l'unanimité au Festival JazzÂbar qui vient de se dérouler du 10 au 12 Septembre 2021*. Pour preuve, des extraits d'échanges de courriels, entre Henri Delhaye, François Abon, François Desbrosses et moi-même Pierre Ingrin. Tous membres du Hot Club de France :
- Henri Delhaye : "C'est quand même le concert de Bacos Hot Cruisers qui reste le meilleur du festival" - Pierre Ingrin : "Oui, oui, oui, le premier concert de Bacos Hot Cruisers était le meilleur !" - François Desbrosses : "Oui, le concert de Bacos Hot Cruisers était le meilleur. Mais j'ai aussi beaucoup aimé le son du Paris Swing Orchestra" . - Francois Abon : "Le concert de Bacos Hot Cruisers était le meilleur ! Bien d'accord aussi pour la qualité du Paris Swing Orchestra. Soul Serenade m'a aussi bien plu."
À Jazzabar, Bacos Hot Cruisers (septet) était composé de Patrick Bacos Bacqueville (tb, voc, lead), Michel Bonnet (tp), Nicolas Peslier (gu) Stéphane Roger (dr), Enzo Mucci (b) ... Et de deux jeunes musiciens absolument enthousiasmants : César Pastre (p) et Mathieu Vernhes (cl, as) ! Pierre INGRIN Membre du Hot Club de France - Illustration : Patrick Bacos Bacqueville (cliquez sur le visuel pour l'agrandir). *Le 13e JazzABar aura lieu du 9 au 11 septembre 2022 | |||
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À l'initiative de Philippe Baudoin*, Madame Delphine Bürkli - maire du IXe arrondissement - a inauguré, dimanche 5 Septembre 2021 à 16h, une plaque commémorative au 14 de la rue Chaptal. Cela, en présence de Michel Güet, guide du patrimoine du 9e et de François Desbrosses Président du HCF.
Cette plaque commémore les faits suivants : En 1938, le Hot Club de France et la revue Jazz Hot s'installèrent dans le pavillon intérieur du 14 rue Chaptal - Paris 9e. Le 1er Avril 1939, ce fut l'inauguration officielle - et prestigieuse - par Duke Ellington et Django Reinhardt qui s'y rencontrèrent pour la première fois. Si la revue Jazz Hot s'interrompt pour la durée de la guerre, le pavillon reste lui jazzistiquement très actif : il est quotidiennement envahi pour des locations de places de concert, des inscriptions comme membre adhérent, des écoutes de disques ou des conférences. À la Libération, de nombreux Boeufs et répétitions s'y succèdent. Les GI's s'y donnent rendez-vous et les musiciens riverains, dont Django Reinhardt et Alix Combelle, se retrouvent au restaurant d'en face...devenu plus tard L'Annexe.
À la séparation de Charles Delaunay et Hugues Panassié, en 1947, le Hot Club de France quitte ce pavillon du 14 rue Chaptal, tandis que la revue Jazz Hot garde le local en totalité, puis en partie, jusqu'en 1984. Dès 1948 Boris Vian écrit sa première Revue de Presse mensuelle dans Jazz Hot. André Hodeir, Frank Ténot, Michel de Bris occuperont des fonctions importantes au sein de la rédaction.
*Philippe BAUDOIN Jazzman et Historien du Jazz Plaque Commémorative : Cliquez sur le visuel pour l'agrandir | |||
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Laurent Mignard a choisi ce thème pour son dernier enregistrement qui portera le titre concis, mais si évident, : Duke Ladies
Avec l'excellent Duke Orchestra qu'il a fondé en 2003, et qu'il dirige depuis cette date, il accueillera pour l'occasion huit invitées : Les vocalistes Roberta Gambarini, Sylvia Howard, Nicolle Rochelle, Myra Maud et...la cantatrice Natalie Dessay. Ainsi que les jazzwomen Rhoda Scott (orgue), Aurore Voilqué (violon) et Rachelle Plas (harmonica). Avec Aurélie Tropez (clarinette) et Julie Saury (batterie) ce sont donc 10 Ladies qui seront présentes dans cet album.
Parmi les 13 titres proposés, on remarquera que Laurent Mignard a, bien évidemment, retenu plusieurs des grands standards du Duke : Black Beauty - Portrait de la chanteuse et actrice Florence Mills - Satin Doll (avec Rhoda Scott), Sophisticated Lady (confiée à Myra Maud) et l'éternel Love you Madly où se succèdent, Myra Maud, Natalie Dessay, Nicolle Rochelle et Sylvia Howard.
Ce 1er volume de Duke Ladies paraîtra le 17 septembre 2021, sous le label Juste-une-Trace. Un second volume étant annoncé pour le printemps 2022.
Note du Site : Duke Ladies sera chroniqué dans un prochain numéro du Bulletin du HCF
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