PRIX DECOUVERTE 2010 DU HOT CLUB DE FRANCE
CECILE MCLORIN SALVANT
CECILE MCLORIN SALVANT ET LE JEAN-FRANÇOIS BONNEL PARIS QUINTET
Autoproduit
Exactly like you, Moody's mood for love, I've got my love to keep me warm, I got it bad and that ain't good, No regrets, Detour ahead, Frosty moming blues, Social call, Easy to love, I wonder where our love is gone, Anything goes, After you've gone ..
Dans ce CD enregistré à Paris, en novembre 2009 et mars 2010, Cecile Mac Lorin Salvant (21 ans à peine) chante, entourée de Jean-François Bonnel (ts, cl), Jacques Schneck (p), Enzo Mucci (g), Pierre Maingourd (b) et Sylvain Glévarec (d). Et elle chante fort bien, avec une attachante personnalité musicale ! La voix est souple, expressive, capable d'aborder divers registres, avec un rien de sophistication. Dès le premier morceau, on a une bonne image sonore de ce que sera le disque : cohérence stylistique, swing naturel, aisance de chacun tant en solo qu'à l'accompagnement. Le multi-instrumentiste Jean- François Bonnel joue avec simplicité et une énergie sous-jacente quelques chorus au ténor et on l'entend, tout aussi délectable, à la clarinette dans deux titres : Frosty morning blues, After you've gone. Le blues est particulièrement réussi, on regrette qu'il soit le seul de ce genre au programme. Attentif, le piano de Jacques Schneck tient avec musicalité et sobriété le rôle toujours difficile de l'accompagnement. Quant à la section rythmique, à la fois légère et sûre, elle est pour beaucoup dans la réussite de ce premier CD. Voilà un disque équilibré, agréablement conçu autour d'une chanteuse de qualité. Écoutez la première interprétation, Exactly like you, la voix fraîche sur la guitare seule... et vous ne lâcherez plus le disque jusqu'à la fin.
Daniel Janissier ( Bulletin du HCF N°596 - Décembre 2010)
GRAND PRIX 2010 DU HOT CLUB DE FRANCE
STEEVE LAFFONT
SWING FOR JESS;
Le Chant du Monde 2741737
Swing for Jess, Mano, Old Man River, Meggie , Oh samba lec, Speevy, Hunn 0 pani naschella, Billet doux, Libertango, Djazz, R-vingt-six, Ain't misbehavin', I’ll remember April ...
Le guitariste Steeve Laffont est une des grandes révélations du monde du jazz de ces dernières années et, sans doute, le plus grand guitariste qu'on ait pu entendre depuis Stanley Jordan. Ce second recueil, daté de 2009, ne décevra pas ses admirateurs. Nous y retrouvons avec plaisir les mêmes accompagnateurs efficaces, à savoir Serge Oustiakine à la contrebasse (également membre du Thierry Ollé Trio) et Rudy Rabuffetti à la guitare. En outre, dans dix titres sur treize, le trio invite le violoniste Costel Nitescu, se transformant ainsi en quatuor. Chaque intervention de Steeve Laffont est un véritable régal car il possède autant de virtuosité que d'invention, de musicalité que de swing. L'influence de Django Reinhardt reste prédominante dans Old Man River ou Billet doux par exemple, mais Steeve fourmille d'idées personnelles et émaille parfois ses improvisations d'audaces harmoniques et de traits d'humour. Il effectue aussi quelques emprunts à Wes Montgomery (premier « pont » de Meggie ) et à George Benson (vers la fin de Oh samba lec notamment).
Quant à Costel Nitescu, sans égaler sans doute la e et le talent de Stéphane Grappelli dont il est assez proche par le , il se montre un très bon partenaire pour Steeve Laffont, swinguant avec aisance sur les tempos moyens ou rapides, spécialement dans I’ll remember April et R-vingt-six ; par contre, dans les tempos lents, ses solos sont moins jazz et, semble-t-il, quelque peu influencés par Didier Lockwood.
Trois interprétations de ce recueil retiennent l'attention : Hunn 0 pani naschella, Oh samba lec, ainsi que Remember April qui constitue peut-être le sommet du disque. Par ailleurs, R-vingt-six, Billet doux et Swing for Jess swinguent également avec intensité alors que Ain't misbehavin' est plein de fraîcheur et de délicatesse. En dépit des quelques réserves formulées précédemment quant à la prestation du violoniste, les deux ballades Meggie Style et Djazz sont interprétées avec beaucoup de sensibilité. Notez un court et excellent solo de Serge Oustiakine dans le premier titre et un joli contre-chant « d'inspiration ique » de Costel Nitescu dans le second.
Constatons au passage que ces deux compositions signées respectivement de Rabuffetti et Laffont se rapprochent davantage du jazz contemporain que du Quintette du Hot Club de France. En conclusion, malgré deux ou trois interprétations moins prenantes, comme Speevy et Libertango, l'acquisition de ce CD se justifie sans la moindre hésitation.
Raphaël Aubin ( Bulletin du HCF N°588, page 13 - Février 2010)
PRIX INEDITS 2010 DU HOT CLUB DE FRANCE
ELLA FITZGERALD
TWELVE NIGHTS IN HOLLYWOOD
Verve B0012920-02
CD 1 : Introduction, Lover corne back to me, Too close for comfort, Little white lies, On the sunny side of the street, Ac-cent-tchu-ate the positive, Baby won't you please conne home, I found a new baby, On a slow boat to China, My heart belongs to daddy, Perdido, l've got a crush on you, But not for me, You brought a new kind of love to me, Across the alley from the Alamo, l'm glad there is you, 'Round midnight, Take the A train, Mr. Paganini. CD 2 : Nice work if you can get it, I can't get started, Give me the simple lite, Caravan, One for my baby, Lorelei, A-tisket a-tasket, Witchcraft, Gone with the wind, Happiness is a thing called Joe, It's de-lovely, The lady is a tramp, That old black magic, Luliaby of Birdland, Ella introduces the band, Imagination, Blue moon, Joe Williams' blues . CD 3 : The lady's in love with you, Love is here to stay, Corne rain or conne shine, Anything goes, This could be the start of something big, Candy, Little girl blue, You're driving me crazy, It's all right with me, Just squeeze me, 'S wonderful, How high the moon, Deep purple, In the wee small hours of the morning, Mack the Knife, Exactly like you, Rock it for me, Stompin' at the Savoy, Love for sale, St. Louis blues. CD 4 : Ail of me, liard hearted Hannah, Broadway, My kind of boy, D had to be you, C'est magnifique, How long has this been going on, When your lover has gone, Taking a chance on love, Good morning heartache, Clap hands here cornes Charlie, Hallelujah I love him so, Angel eyes, 01' man Mose, Teach me tonight, Ella's twist, Too dam hot, Bewitched, Bill Bailey .
Ces quatre CD, glissés entre les pages cartonnées d'un livre luxueux bien illustré, proposent une série d'interprétations inédites de l'immense chanteuse, captée en direct au club Crescendo à Hollywood. Le contenu des trois premiers albums date d'un engagement allant du 11 au 21 mai 1961 où Ella est accompagnée par Lou Levy (p), Jim Hall (g), Wilfred Middelbrooks (b), Gus Johnson (d). Son impresario, Norman Granz, enregistrait scrupuleusement toutes les prestations d'Ella et, d'ailleurs, il fit paraître à l'époque un LP ("Ella à Hollywood" - Verve 4052 ou Barclay 80169) composé d'extraits de ces concerts de mai 1961 au Crescendo.
Une demi-douzaine de titres de ce LP se retrouvent dans la présente série, mais il s'agit de versions différentes, d'ailleurs assez proches, à l'exception de Take the A train. Pris en direct dans un environnement idéal, ces enregistrements d'une Ella Fitzgerald en grande forme offrent une suite d'interprétations en majorité enthousiasmantes. Les quelques morceaux sentimentaux, peu propices au swing, restent toujours magnifiquement chantés. Dès le début du CD 1, la partie vocale swingue de manière exceptionnelle sur Lover come back to me d'une jubilation irrésistible, tout comme sur Too close for comfort à la spontanéité étonnante. Ella swingue pareillement sur le tempo semi-lent de Little white lies et plus encore de On the sunny side of the street. Dans Ac-centtchu-ate the positive, lorsqu'elle passe en tempo plus rapide, elle emporte l'auditeur. Son vocal paresseux de Baby won't you please come home et de My heart belongs to daddy dégage le plus empoignant des feelings.
À noter trois titres, superbement enlevés et qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans sa discographie disponible : I found a new baby, On a slow boat to China et Across the alley from the Alamo. Les plages sentimentales, de I've got a crush on you à 'Round midnight, demeurent moins intéressantes malgré la perfection du vocal. En revanche, trois plages appartiennent à la catégorie swing fou, avec scat aussi intarissable qu'étourdissant : Perdido, Take the A train et Mr. Paganini. Irrésistible ! Forcément dans la même veine, le CD 2 apporte son lot d'interprétations superbement chantées par l'incomparable Ella, à commencer par Nice work if you can get it, d'une aisance totale. Son vocal se déroule en swinguant implacablement et de façon enjouée (Give me a simple life, The lady is a tramp), pétillante (A-tisket a-tasket, Lullaby of Birdland), obstinée (Caravan, That old black magic), vibrante (Gone with the wind) et, bien sûr, avec brusquement la plongée dans une folie en ouragan (Joe Williams' blues). Le CD 3 renferme également une riche provision de musique emballante. Il s'ouvre sur un titre qu'Ella enregistre pour la première fois et qu'elle balance avec allégresse : The lady's in love with you. Deux autres morceaux aussi ne figuraient pas jusque-là dans sa discographie : Candy, nonchalant, et Deep purple, du genre langoureux. Ella chante et swingue tantôt avec une euphorie contagieuse (This could be the start of something big, You're driving me crazy,'S wonderful), tantôt avec une souplesse, une détente uniques (Just squeeze me, Rock it for me, Love for sale).
Le CD compte plusieurs interprétations déchaînées, étourdissantes, terriblement swinguées, où sa maîtrise vocale, son énergie et son brio dans l'improvisation scat font merveille : How high the moon, Mack the knife, Stompin' at the Savoy, St. Louis blues. Le CD 4, titré "Ella returns to Hollywood", a été enregistré à nouveau au club Crescendo, un an après les trois précédents, plus précisément les 29 et 30 juin 1962. À l'accompagnement, seul le contrebassiste conserve son poste, entouré maintenant par Paul Smith au piano et Stan Levey à la batterie. Là encore, Ella reste au premier plan d'un bout à l'autre. Sur les 19 titres de l'album, seuls Ol'man Mose et Bill Bailey furent publiés à l'époque sur 45 tours Verve 70.532, ils figurent ici dans une prise différente. Dans les deux, Ella swingue furieusement en se livrant à diverses imitations dans le second titre. Par ailleurs, deux morceaux apparaissent pour la première fois dans sa discographie : l'excellent My kind of boy, coulant avec aisance, et It had to be you, quelque peu langoureux.
Cette série ne compte pas d'interprétations euphoriques évoluant vers un déferlement de scat, mais offre tout de même une belle ration de swing varié. Relevons : All of me, Broadway et Taking a chance of love, dans un bondissant ; Hard hearted Hannah et Too dam hot, au dynamisme obstiné ; When you lover has gone et C'est magnifique, au ton paresseux mais s'animant joliment dans le second titre ; Hallelujah I love him so, à la jubilation contagieuse. Ella vous invite à passer quatre bonnes heures en sa compagnie pour l'écouter dans des interprétations inédites. Voilà une occasion qui ne se refuse pas. Sous aucun prétexte.
André Vasset ( Bulletin du HCF N°588, page 11 - Février 2010)
L’Harmattan, 2009 - (21,5 x 13,5 cm) -
296 pages. Quelques fac-similés de documents.
Broché, En français.
ISBN 978-2-296-10134-0
Dans cet ouvrage, issu de sa thèse de doctorat, l’auteur bat en brèche l’affirmation largement répandue que le jazz, musique « négro-judéo-anglo-saxonne », n’avait pas droit de cité sous l’Occupation et que son écoute et sa pratique ne pouvaient exister que dans la clandestinité. Or les faits, analysés à partir des documents d’époque (articles de journaux, publicités pour les concerts, programmes radiophoniques…), viennent démentir ces allégations. Gérard Régnier organise sa démonstration en quatre grandes parties :PRIX VIDEO 2010 DU HOT CLUB DE FRANCE
ERROLL GARNER
LIVE IN '63 and '64
Jazz Icons - Naxos 2.119021. - Noir et blanc
Durée mentionnée : 60 min. Toutes zones
Belgium 1963 : Erroll's theme, I get.a kick out of you, Fly me to the moon, Sweet and 'm'y, It might as well be spring, Misty, Where or when, Thanks for the memories. Sweden 1964 : Effoll's theme, When your lover has gone, Fly me to the moon, Mambo Erroll, My funny Valentine, One-note samba, Where or when, Thanks for the memories, Erroll's theme .
Lors des deux mini-récitals que comporte ce recueil, Erroll Garner est entouré de ses accompagnateurs réguliers de l'époque : Eddie Calhoun à la basse et Kelly Martin à la batterie. Même si la lecture de ce double programme fait apparaître trois titres répétés (on ne tiendra pas compte du bref indicatif Erroll's theme), ce constat ne doit pas être dissuasif : Garner ne pratique pas le « copié-collé ».
La chronique abordera conjointement les deux concerts bien qu'ils différent par le contexte et le filmage. Le concert belge a été enregistré dans un studio de télévision devant un public restreint installé près du trio et met à l'écran un Garner dont le visage et les mains sont captés majoritairement en gros plans, voire très gros plans : cette proximité, qui modifie les habitudes de vision du spectateur en salle, rend le récital fort attrayant. Le concert suédois, également filmé dans un studio en public (mais est-ce si sûr, malgré applaudissements et saluts ?) offre une représentation plus traditionnelle, mais on y voit davantage les accompagnateurs et un pianiste moins fragmenté . Faisant suite à l'indicatif, I get a kick installe d'emblée le swing au sein du concert de 1963. La réussite de cette interprétation n'est pas seulement due au traitement aussi détendu que possible du tempo vif : elle provient des fameux décalages entre les deux mains (ex. 1er chorus sauf « pont ») et du non moins fameux jeu de main gauche marquant les quatre temps de la mesure à la manière d'un guitariste (ex. majorité du 2e chorus).
Ce dernier « procédé », mis en oeuvre dans toutes les interprétations de façon sporadique, anime avec maestria l'intégralité du placide It might as well be spring et des deux impétueux Where or when. L'extrême élasticité des accords de main gauche engendre un swing 'lazy' et aéré sur le premier titre, tandis que le second est l'un des sommets du recueil avec deux chorus de variations inventives — différentes d'une version à l'autre — et l'habituel arrangement final pour trio avec son découpage si percussif. Même efficacité dans les excellents Sweet and lovely et When your lover has gone où le pianiste, après les exposés chantants des mélodies, déploie de subtiles broderies avec des décalages d'un swing inouï et conclut le premier titre sur un arrangement plein d'humour.
Car l'humour est un des traits du tempérament musical de Garner : en témoignent les deux versions de Thanks for the memories aux citations inattendues (Clair de lune de Debussy, valse de Chopin, valse de Johann Strauss fils, Prélude en do dièse mineur de Rachmaninov — concert de 1963 seulement —, Rêve d'amour de Listz), renforcées par des gags (le bassiste se sert de l'archet pour répondre au piano avec solennité, le batteur utilise les baguettes pour mimer le chef d'orchestre et le violoniste). À entendre et à lire les commentaires de toujours, il est d'usage de regretter chez Garner ses enjolivements sur les ballades en tempo lent : introductions rhapsodisantes, accords arpégés, trémolos, etc. Sans doute My funny Valentine et les deux versions de Fly me to the moon sont-elles imprégnées de ce climat « piano-cocktail », mais la constante musicalité du jeu en relève l'intérêt ; de même il serait dommage de faire l'impasse sur le célébrissime Misty : non seulement l'exposé séduit par son élégance, mais, passé ce chorus, un souple balancement s'installe à la reprise au « pont ».
On ne s'inquiètera pas trop non plus de titres comme Mambo Erroll et One-note samba : le mambo, fréquent dans la discographie du pianiste, est traité sur le mode humoristique et le rythme de samba n'affecte que l'exposé du thème et son (bref) rappel final. Indépendamment de la musique, l'attitude de Garner offre à elle seule un spectacle que le DVD restitue avec bonheur : facétieux, les yeux parfois levés au ciel, il marmonne en soutiant des mots inintelligibles, manifeste son plaisir d'être en scène par des mimiques, des coups d'oeil au public, des regards complices à ses partenaires, et semble s'étonner de sa musique comme si elle s'engendrait à son insu ou comme si jouer du piano revenait à jouer avec le piano.
Un recueil recommandé sans réserve, d'autant que la série Jazz Icons, fidèle à ses habitudes, s'attache à une reproduction visuelle et sonore de qualité.
Jacques Canérot ( Bulletin du HCF N°587, page 23 - Janvier 2010)
TRAVELING BLUES,
The Life and Music of Tommy Ladnier
par Bo LINDSTRÖM et Dan VERNHETTES
Jazz’Edit, 2009..(28,5 x 26 cm)
216 pages. 302 photos noir et blanc et couleur
Broché, En anglais
ISBN 978-2-9534-8310-9
Il convient de saluer le travail accompli par les auteurs pour mener à bien cette biographie du trompettiste Tommy Ladnier. Rien en effet n’a échappé à leur enquête et le moindre détail concernant la vie et l’œuvre du musicien louisianais est ici consigné et commenté.
De la naissance (le 28 mai 1900) au décès prématuré (le 4 juin 1939), quatorze chapitres marquent les grandes étapes du parcours professionnel et privé de Ladnier : les débuts dans l’orchestre local de Mandeville, sa ville natale, les premiers engagements à Chicago , puis, en 1925-26 la tournée européenne avec la revue Chocolate Kiddies et l’orchestre de Sam Wooding (1) , le retour à New York et le séjour dans l’orchestre de Fletcher Henderson , un second voyage en Europe (1928-30) , le passage dans l’orchestre de Nobler Sissle , la collaboration avec Sidney Bechet au sein des New Orleans Feetwarmers , enfin les derniers enregistrements organisés et supervisés par Hugues Panassié.
À la profusion de renseignements donnés s’ajoute l’analyse musicale, parfois très technique, de toutes les interprétations où figure Tommy Ladnier, avec le relevé (par Dan Vernhettes) des solos les plus importants. L’ouvrage s’attache aussi à décrire, avec la même minutie, le contexte historique, social et musical dans lequel le trompettiste a vécu, de même qu’il trace le portrait de tous les musiciens qu’il a côtoyés ou qui l’ont influencé.
Quant à l’iconographie, elle est d’une exemplaire richesse : photographies d’orchestres et de musiciens et reproductions de documents rares abondent à chaque page. Enfin les 189 enregistrements (2) auxquels participa Tommy Ladnier font l’objet, à la fin du volume, d’une discographie qui précise, pour chacun d’entre eux, titre, date, personnel, nombre de prises, etc.
Conclusion : un livre essentiel qui se doit de figurer dans la bibliothèque de tout véritable amateur de jazz. .